📆 15 avril 1797 : Naissance de Adolphe Thiers - YT n° 935 année 1952
📌 Timbre : Adolphe Thiers (1797-1877), homme d’État - YT n° 935 année 1952
📕 Né en 1797 à Marseille - Décédé le 3 septembre 1887 à Saint-Germain-en-Laye
étudiant brillant, il gagne Paris avec une formation d'avocat mais, désireux d'accéder au plus vite aux plus hautes marches du pouvoir, il s'engage dans le journalisme.
En 1823, chez le banquier Laffitte, le jeune Thiers est présenté à Talleyrand. Le « Diable boiteux », reconnaît dans le jeune ambitieux un alter ego. Il va s'attacher à lui, le chaperonner et guider ses pas dans la haute société. à ceux qui feront reproche au prince d'aider un parvenu marseillais, il répond : « Thiers n'est pas parvenu, il est arrivé ! »
Thiers publie en 1824 la première Histoire de la Révolution française. Il la prolongera plus tard avec une Histoire du Consulat et de l'Empire.
Il devient le patron du Constitutionnel, le journal de la bourgeoisie d'affaires. En 1830, Thiers rédige une protestation des journalistes contre les Ordonnances du roi Charles X et contribue à la chute de ce dernier.
À l'issue de la révolution des Trois Glorieuses, en juillet, il fait partie de ceux qui portent Louis-Philippe 1er sur le trône. Son rêve est celui d'une monarchie parlementaire « Le roi règne et ne gouverne pas ». Député des Bouches-du-Rhône en octobre 1830, il accède aussitôt au gouvernement avec le portefeuille des Finances, puis celui de l'Intérieur. En avril 1834, il réprime au prix de 600 morts et 10 000 arrestations la seconde révolte des Canuts, les travailleurs lyonnais de la soie.
Il fait voter la « loi des Bastilles » qui va enfermer Paris dans un corset de fortifications.
Chassé par le roi et remplacé par Guizot, il n'aura de cesse de le combattre pour provoquer sa chute. Tandis que Louis-Philippe 1er, envisage d'abdiquer pour ramener la paix civile, Thiers lui conseille de « sortir de Paris pour y rentrer avec le maréchal Bugeaud et 50 000 hommes ». Le roi, horrifié, repousse l'idée de répandre le sang du peuple et préfère la fuite.
Sous la Deuxième République, l'habile manœuvrier encourage le prince Louis-Napoléon Bonaparte à se présenter à la présidence de la République. Il rompt avec lui lorsque se profile le coup d'état du 2 décembre 1851 qui instaurera le Second Empire.
Adolphe Thiers se fait élire député de Paris en 1863. Il dénonce la diplomatie aventureuse de l'empereur et se signale après la bataille de Sadowa par une singulière prescience du danger prussien et des drames à venir. Il s'oppose à l'entrée en guerre de la France contre la Prusse en juillet 1870
Thiers a 73 ans quand s'effondre le Second Empire. Ce sera la négociation du traité de Francfort avec Bismarck et la sauvage répression de la Commune.
Thiers devient le deuxième président de la République française. L'opinion publique s'accoutume aux institutions républicaines. Thiers lui-même se rallie peu à peu à la République mais les députés monarchistes par défiance à son égard, ils lui interdisent le 13 mars 1873 d'assister aux travaux de l'Assemblée nationale. Cette disposition va se perpétuer jusqu'à nos jours. Le 24 mai 1873 il donne sa démission.
Le 16 juin 1877, le républicain Gambetta salue son vieil adversaire du titre de « libérateur du territoire ». Thiers, en effet, a l'insigne mérite d'avoir bouclé en deux ans le remboursement de l'indemnité de guerre de 5,5 milliards de francs due aux Allemands.
LES COTES :
valeur neuf : 1.90 €
valeur oblitérées : 1.90 €
Valeur charnière :
année : 1952
fin d'émisssion : 1953
Yvert et Tellier : N° 935
valeur faciale : 30 Frs + 7 Frs
quantité émise : 1 200 000
graveur : Pierre Gandon
dessinateur : Pierre Gandon
Description du Timbre : Adolphe Thiers (1797-1877), homme d’État, né à Marseille
🌐 En savoir plus :https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolphe_Thiers
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