📆 15 juin 1970 : mort de Henri Queuille
📌 Timbre : 2012 Henri Queuille 1884-1970 - YT n° 4635 année 2012
📕 Né en 1884 à Neuvic (Corrèze) - Décédé le 15 juin 1970 à Paris
Orphelin de père à l'âge de 11 ans, il est élève boursier au lycée de Tulle et décroche son baccalauréat à 18 ans. Il fait ensuite ses études de médecine. À 24 ans après la mort de sa mère, il s'installe comme médecin généraliste à Neuvic.
Il devient un acteur politique local très engagé dans le Parti radical socialiste. Il est élu maire de Neuvic en 1912, conseiller général du canton de Neuvic en 1913 et député de la circonscription d'Ussel en 1914.
Volontaire, dès le début de la Première Guerre mondiale, il est affecté comme médecin aide-major à l'hôpital de Baccarat. En septembre 1916 lui est décernée la Croix de guerre avec citation, seule décoration qu'il portera. Il participe aux batailles de Verdun et à l'offensive dans la Somme.
Avant la Seconde Guerre mondiale, ses mandats électifs sont : député radical-socialiste de la Corrèze de 1914 à 1935, puis sénateur de 1935 à 1940. Depuis 1921, il est président du conseil général de la Corrèze, poste qu'il occupe jusqu'en 1940.
Entre les deux guerres, il occupe plusieurs postes ministériels : sous-secrétaire à l'Agriculture, secrétaire d'État ou ministre : Agriculture en 1924-1925, 1926-1928, 1930, 1932-1933, 1933 (1), 1933 (2), 1933-1934, 1934 (1), 1934 (2), 1938-1940, Santé publique en 1930-1931, 1934-1935, P.T.T. en 1932, Travaux publics en 1937-1938. Il met en œuvre et applique la nationalisation des chemins de fer amorcée antérieurement.
Il est pris dans la tourmente, en 1933, de l´un des plus gros scandales politico-financiers : « l´affaire Stavisky ».
Ministre du Ravitaillement en 1940 dans le gouvernement Paul Reynaud. Il refuse alors l'octroi des pleins pouvoirs à Pétain par une abstention volontaire.
En 1941, il est révoqué de sa fonction de maire de Neuvic par Vichy. Il rejoint le général de Gaulle à Londres et lance à la B.B.C. un appel à la Résistance destiné aux paysans de France.
En novembre 1943, Henri Queuille est nommé commissaire d'État du Comité de Libération nationale et en assume également la vice-présidence. En juin 1944, il devient ministre d'État du premier gouvernement provisoire de la République et assure l'intérim de la présidence pendant les absences du général de Gaulle. Après la Libération, il se retire en Corrèze et refuse de continuer aux côtés de Charles de Gaulle.
Il retrouve son siège au palais Bourbon de 1946 à 1958. Il fait partie des gouvernements successifs de 1948 à 1954 en tant que Président du conseil ou bien ministre d'État en 1948 et en 1951-52, ministre des Travaux publics en 1948, ministre de l'Intérieur en 1950-51, vice-président du Conseil en 1949-50 et en 1952-54).
Il a exercé les fonctions de président du Conseil des ministres à trois reprises : du 11 septembre 1948 au 5 octobre 1949 ; du 2 juillet 1950 au 4 juillet 1950 ; du 10 mars 1951 au 10 juillet 1951.
Ce sont des problèmes de santé qui ont pratiquement mis fin à sa carrière ministérielle à la fin des années 1950.
LES COTES :
valeur neuf : 1.20 €
valeur oblitérées : 0.20 €
Valeur charnière :
année :2012
fin d'émisssion : 2012
Yvert et Tellier : N° 4635
valeur faciale : 1 €
quantité émise : 2 000 000
graveur : Sarah Bougault
dessinateur : Sarah Bougault
Description du Timbre : Henri Queuille (1884-1970), homme politique français, né à Neuvic d'Ussel
https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Queuille
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