Timbre Yvert et Tellier N° 0290 (1933)
Le Puy en Velay
LES COTES :
valeur neuf : 2,10 €
valeur oblitérées : 0,33 €
Valeur charnière : 1,20 €
année :1933
fin d'émisssion : 20/10/1938.
Yvert et Tellier : N° 0290
valeur faciale : 90 c
quantité émise : .
graveur : Abel Mignon
dessinateur : René Prade
Après avoir conquis ce site habité par des Vellaves (tribu celte), les Romains s’installent au Puy, alors appelé Anicium. C’est au VIe siècle que Podium Aniciense commença à prendre de l’importance. À cette époque, et depuis le IIIe siècle, l’évêché se trouvait à Saint-Paulien. Après la chute de l’Empire romain, les Barbares déferlèrent, Saint-Paulien ne fut pas épargnée. La ville saccagée, ses habitants massacrés, ses maisons romaines détruites, l’évêque Vosy renonça à reconstruire. Il décida alors de se fixer au Puy, dont la position était plus facile à défendre et la situation plus favorable. À partir du Xe siècle, le Velay devient comté évêché, au profit de l’évêque du Puy. La ville devient la capitale du Velay, siège du comté et de l’évêché. Ainsi Le Puy devint la capitale des Vellaves. Des miracles ayant été constatés sur le Mont Anis, l’évêque Vosy confia à Scutaire, architecte romain, la mission d’y édifier une église. Déjà célèbre en raison des guérisons opérées par la « Pierre aux fièvres », qui y conduit même quelques musulmans venus d’Espagne. La ville le devint davantage lorsque Saint-Louis lui fit don de la Vierge noire. Dès lors, Le Puy connut une très grande prospérité, due à la venue de milliers de pèlerins. Ce pèlerinage du Puy resta, durant tout le Moyen Âge, le plus renommé de France, d’autant que l’une des quatre grandes voies conduisant à Saint-Jacques-de-Compostelle passait par-là. L’évêque Godescalc est cité comme le premier pèlerin de Compostelle en 951..Outre son pèlerinage, Le Puy doit aussi une partie de sa prospérité à sa dentelle, mentionnée pour la première fois en 1408. Malheureusement, en 1640, le Parlement de Toulouse, assailli de réclamations par les nobles et les bourgeois qui se plaignaient de ne plus trouver de servantes (on comptait à cette époque dans la région 70 000 femmes fabriquant de la dentelle sur leur carreau) en interdit le port sur les vêtements, d’où désolation et chômage chez les dentellières. C’est alors qu’un père jésuite, Jean-François Régis, ému de cette situation, parvint à faire annuler la décision du Parlement.
Source Wikipédia